Un importun faussement amical

« Tolan tressaillit comme si la foudre l’avait frappé. Il ne distinguait pas encore l’importun, mais il avait déjà deviné son origine, par les seuls tons employés. Des syllabes douces et feutrées comme un mouchard de soie, de ceux dont on se demandait s’ils ne dissimulaient pas une lame. Un souffle chantant, faussement amical, mais qui ne supportait aucune contradiction. Un phrasé qui pouvait décider de la relaxe ou de la condamnation du nain sans y mettre davantage d’émotion qu’un simple « Bonjour » adressé à la cantonade… En résumé, la voix d’un elfe.»

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